mardi 14 octobre 2014

Pastorale : quand les exceptions deviennent la règle...

Article très intéressant lu sur le site "Le Salon Beige" sur le rapport intermédiaire du synode, qui laisse beaucoup d'évêques inquiets, ce rapport reflétant certaines positions très éloignées de la doctrine traditionnelle sur la famille, le mariage.

"Voici le fameux paragraphe 47 du rapport intermédiaire du synode extraordinaire, à propos de l'accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle :

"Quant à la possibilité d’accéder aux sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie, certains ont argumenté en faveur de la discipline actuelle en vertu de son fondement théologique, d’autres se sont exprimés en faveur d’une plus grande ouverture à des conditions bien précises, quand il s’agit de situations qui ne peuvent pas être dissoutes sans entraîner de nouvelles injustices et souffrances. Pour certains, il faudrait que l’éventuel accès aux sacrements soit précédé d’un chemin pénitentiel – sous la responsabilité de l’évêque diocésain –, et avec un engagement évident en faveur des enfants. Il s’agirait d’une situation non généralisée, fruit d’un discernement réalisé au cas pas cas, suivant une règle de gradualité, qui tienne compte de la distinction entre état de péché, état de grâce et circonstances atténuantes."

Cet extrait provoque beaucoup de réactions à l'intérieur même de l'Eglise. Ce document a été accueilli avec circonspection par une partie des évêques lundi matin. Les propositions faites sur les cas difficiles ne sont pas partagées par tous. «Ce n’est qu’un document provisoire», temporisait-on à l’issue de la conférence de presse hebdomadaire. «Ce ne sont que des propositions de travail», a insisté le cardinal Erdö, rapporteur. De son côté, le président de la conférence des évêques polonais Mgr Stanisław Gądecki juge ce document "inacceptable"."

LA SUITE ICI

A lire aussi l'interview de Mgr Tony Anatrella sur le site ZENIT.ORG

" Le document préliminaire faisant la synthèse des travaux de la première semaine va être soumis aux discussions en carrefours linguistiques. Pour l’instant, il a été fortement critiqué lors de sa présentation en Assemblée générale et il ne fait pas l’unanimité des Pères. Il n’est pas assez fondé sur l’Ecriture et apparaît comme un discours sociologisant. Trop de confusions et de complaisances ne rendent pas compte de l’Enseignement de l’Église et de la pensée des Pères synodaux. Il a été demandé de revoir le texte dans sa structure et en ce qui concerne l’admission des divorcés remariés aux sacrements et l’homosexualité. Il a été jugé trop simpliste de laisser entendre que les unions de fait seraient un chemin possible de vie de couple (une façon d’accepter l’adultère ont dit certains Pères) et d’affirmer que « les personnes homosexuelles ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne ». Le texte fait l’impasse ici sur une forme de sexualité que l’Église ne peut pas reconnaître et encore moins la présence d’enfants dans ce type de situation. Autrement dit, il ne faut pas confondre la personne homosexuelle et l’homosexualité qui ne représente aucune valeur sociale et encore moins une richesse pour l’Eglise. Il en va de même avec le concubinage même si c’est insuffisant de dire que pour certains il finit par un mariage. Il est indispensable de mentionner en premier le sens du mariage chrétien et de la famille tel qu’il a été souligné par les témoignages des laïcs présents au Synode."

A lire également l'édito de Mgr Legrez (écrit avant le début du Synode) : http://catholique-tarn.cef.fr/Edito-et-billet-de-Mgr-Legrez
« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1, 27)
" L’évolution des mœurs pourrait nous amener à penser que la vocation conjugale selon l’enseignement de la Révélation biblique est devenue impossible en raison de la fragilité humaine d’aujourd’hui, responsable de tant de drames conjugaux. À toutes les époques de l’histoire de l’Église, l’Évangile a invité les couples à vivre d’une manière nouvelle, souvent en opposition avec la culture ambiante. N’oublions pas que « le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). La vocation des couples à refléter l’amour trinitaire suppose que chacun des époux accueille l’Esprit Saint pour parvenir à aimer comme Dieu aime.
Prions pour les Pères du synode, afin qu’ils parviennent à fournir une aide réelle aux époux chrétiens de sorte qu’ils comprennent mieux leur lumineuse vocation au service de l’Évangélisation de nos contemporains. "

Sainte Famille de Nazareth, 

que le prochain Synode des Évêques 

puisse réveiller en tous la conscience 

du caractère sacré et inviolable de la famille, 

sa beauté dans le projet de Dieu. 

 

Jésus, Marie et Joseph 

écoutez-nous, exaucez notre prière.
(prière à la Sainte Famille pour le Synode)



Sainte Famille de Nazareth, priez pour nous !

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